mercredi 16 mars 2011

Sortie Cinéma


Indices, film documentaire de Vincent Glenn est sorti en salle le 2 mars 2011 en un nombre très limité de copies.

Ce documentaire part du constat que le PIB est l’indicateur de richesse le plus utilisé aujourd’hui. Or cet indice qui est supposé calculer le niveau de vie des nations ne prend en compte que les richesses créées dans un pays. Indices montre les lacunes et les aberrations du PIB en tant qu’indicateur du niveau de vie.
« Ce documentaire tourné intégralement en 2009 n’arrive qu’en 2011 à se frayer un chemin dans quelques salles grâce à l’implication d’une coopérative nommée symboliquement DHR (Direction Humaine des Ressources).Tous ces éléments indiquent donc de la part des auteurs une volonté de s’affranchir des circuits classiques de distribution, afin de préserver une entière liberté de ton et d’expression. » (avoir-alire.com)
En effet, le film n’est projeté que dans 5 salles et les séances sont rares : http://www.allocine.fr/seance/film-189523/pres-de/?cgeocode=115755
La critique est pourtant bonne :
« Un film relativement difficile d'accès, mais qui fait le pari de l'intelligence de son spectateur et pose, sans simplification ni racolage, des questions stimulantes. » (Le monde)
« C'est ardu, pointu, pas toujours cinématographique, mais si on s'accroche, ce film militant est l'un des plus constructifs qu'on ait vu depuis un bail. » (Première)

Le film est projeté à l’espace Saint Michel à Paris, au Kino Ciné de Villeneuve d’Ascq, au Ciné Roc de Terrasson Lavilledieu, au Max Linder à Ribérac et au Lascaux de Ménestérol.
Si vous faites partie des chanceux qui ont pu voir Indices, n’hésitez pas à nous faire part de vos critiques!

mardi 1 mars 2011

Qu’est ce que la psychologie positive ?

La psychologie positive est parfois appelée la « science du bonheur ». Ne pas s’y méprendre ce nouveau courant de la psychologie qui a émergé au début du millénaire est en réalité bien plus que ça.

Selon une définition de Gable S.L & Haidt J. ( What (and why) is positive psychology ?, Review of General Psychology, 9 (2), 103-110. 2005) la psychologie positive est « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions ».

La psychologie positive est un courant né sous l’impulsion de Martin Seligman, professeur à l’Université de Pennsylvanie, en réaction à l’omniprésence de la psychopathologie au sein de la psychologie clinique. La psychopathologie soigne les problèmes des gens mais ne se demande pas en amont ce qui peut rendre les gens heureux. La psychologie positive a donc pour vocation d’équilibrer la pratique de la psychologie en s’intéressant également aux points positifs.

Dans une interview, Jacques Lecomte, président de l’association française et francophone de psychologie positive, définit le bonheur comme une harmonie entre le bien-être − sensation éphémère de bonheur − et le sens que l’on donne à sa vie – construit par les relations interpersonnelles, les convictions et l’action. Il explique que sans un équilibre entre ces deux aspects du bonheur, il n’est pas possible d’être heureux.

Jacques Lecomte précise que le bonheur n’est qu’une facette de la psychologie positive.

Cette nouvelle branche scientifique s’intéresse en effet aux aspects positifs de l’être humain à trois niveaux :

Le niveau personnel : comprend l’étude du bonheur et du bien être, de l’optimisme…

Le niveau interpersonnel : comprend l’étude de l’altruisme, de l’empathie…

Le niveau social : comprend l’étude des politiques de santé publiques, de la justice…

La psychologie positive amène un autre regard sur l’être humain et ses interactions avec les autres.
Par exemple Jacques Lecomte explique que la psychologie positive préconise non pas une justice pénale mais une justice restauratrice. Cette conception recommande une confrontation entre la victime et l’agresseur afin de susciter chez lui de l’empathie et l’amener ainsi à reconnaître lui-même sa culpabilité. Cette méthode semble réduire les cas de récidives et satisfaire d’avantage les victimes.

Cette nouvelle conception de la psychologie utilise également le concept de résilience qui consiste à surmonter des événements traumatisants par la mise en valeurs d’aspects positifs. La psychologie positive balaye l’idée qu’il y aurait des « êtres bons » et des « êtres mauvais », elle met en lumière les points positifs afin de tendre vers l’épanouissement de chacun.

A consulter : www.psychologie-positive.net
http://www.youtube.com/watch?v=vHrmghCgYoA